• LOURDES - FETE DE L’IMMACULEE CONCEPTION - 8 septembre 2013 

    Le 8 décembre dernier, Lourdes fêtait l'Immaculée conception de la Vierge Marie. Le dogme de l'Immaculée Conception a été promulgué le 8 décembre 1854. C'est avec la phrase en gascon la plus connue au monde que la Sainte Vierge s'est fait reconnaitre à Lourdes : «Que soy era Immaculada Councepciou».

     12 chevaliers et dames français et italiens ont participé aux cérémonies. La Messe internationale le matin était présidée par Monseigneur Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes. Elle était suivie de l'Angélus à la Grotte.

    Mais le temps fort a été la Procession Mariale, le 7 au soir, spécialement dédiée au 80ème anniversaire de la canonisation de Bernadette. La procession partait de l'église paroissiale dans la ville haute, descendait par la rue de la Grotte puis empruntait les lacets au dessus de la Grotte, pour se terminer au lieu même de la rencontre de Marie et Bernadette.

    Un moment très émouvant, qui rappelait le chemin emprunté par les premiers témoins des Apparitions à Bernadette.

    Le cortège était ouvert par la croix et Monseigneur Brouwet, suivi des chevaliers puis du recteur des Sanctuaires, le Père Horacio Brito, enfin la châsse contenant les reliques de sainte Bernadette portée par l'Hospitalité de Bigorre, puis la foule des pèlerins.

    LOURDES - FETE DE L’IMMACULEE CONCEPTION - 8 septembre 2013

    LOURDES - FETE DE L’IMMACULEE CONCEPTION - 8 septembre 2013

     Prochaine solennité à Lourdes, le lundi 11 février 2014. A noter dans vos tablettes !

      

    Philippe CABIDOCHE

     Responsable de la Commanderie Sainte Bernadette Soubirous


  • Le 29 novembre 2013, Monseigneur Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, était présent pour fêter son prédécesseur Saint Saturnin. Le séminaire de Saint-Cyprien animait les vêpres solennelles dans l’église Notre-Dame du Taur. Les reliques du Saint ont été conduites par la procession, le long de la rue du Taur, vers la basilique pour la célébration de la Messe solennelle. La dizaine de chevaliers et dames présents à cette cérémonie ont contribué à marquer la présence de notre Ordre pour cette fête grandiose et si intimement liée à la commanderie Saint Sernin.

     

    TOULOUSE - FETE DE LA SAINT SATURNIN - 29 novembre 2013

    L’évêque Saturnin apparut, en 250, dans l’histoire de Toulouse. On ignore son origine. Il était alors à la tête de la communauté chrétienne de Tolosa, chef lieu de l’une des divisions territoriales de la province sénatoriale de Narbonnaise. Il y résidait et devait traverser son forum, sur lequel se dressait le temple du Capitole. Il fut interpellé, devant ce temple, par des païens qui lui reprochèrent de perturber les dieux gréco-romains et d’empêcher leurs oracles. Après avoir refusé d’abjurer le christianisme, et de participer au sacrifice rituel du taureau que l’on s’apprêtait à offrir à Jupiter, Saturnin fut saisi par la foule. Sans le moindre procès, pourtant prévu par la loi romaine, abandonné par le prêtre et les deux diacres qui l’accompagnaient, il fut attaché à un taureau. Son corps fut violemment emporté par l’animal excité. L’évêque rendit immédiatement son âme à Dieu, la tête fracassée sur une marche du monument romain.

     

    Son cadavre fut trainé par la bête furieuse jusqu’à la voie qui sortait de la ville au nord. Selon la tradition, l’église du Taur marquerait le lieu où se défit le lien auquel était attaché le martyr. Son corps fut recueilli par «les Saintes Puelles», deux jeunes chrétiennes, qui, révélèrent courageusement leur foi en un temps de persécution, et l'inhumèrent profondément dans un cercueil de bois, afin que les païens ne puissent profaner sa dépouille.

     

    Au début du IVème siècle, l’évêque Hilaire fit rechercher sa tombe, pour la protéger sous une voute de briques. On commençait alors à honorer celui qui avait rejoint les rangs des saints et des assemblées de fidèles célébraient sa mémoire sur ce tombeau (Si la tradition populaire veut que l’église Notre-Dame du Taur soit le lieu d'emplacement de la première église, les fouilles archéologiques réalisées en 1969-70 n'ont pas permis de mettre au jour, ni la sépulture du Saint, ni la moindre construction d'époque paléochrétienne). L’évêque Silve entreprit, dans l’élan d’une Eglise reconnue et soutenue par l’empereur Théodose, la construction d’une somptueuse basilique. Elle fut achevée, autour de 400, par l’évêque Exupère qui procéda à la translation du corps dans son abside, déposé dans un sarcophage de marbre (on voit encore des vestiges de cette abside dans l’actuelle crypte supérieure de Saint Sernin).

     

    La Passio sancti Saturnini, texte à usage liturgique rédigé pour l'essentiel dans le premier quart du Vème siècle, décrit une histoire simple et facile à raconter. Le martyre de Saturnin est très particulier car il n’aurait pas été exécuté en vertu d’une condamnation régulière, faisant suite à la mise en œuvre par les autorités d’un édit de persécution, mais aurait été la victime d’une émeute populaire. Sidoine Apollinaire a mis le récit de son martyre en vers : «Parmi ces martyrs, le premier que mon hymne chantera sera celui qui occupa le siège épiscopal de Toulouse et fut précipité de la plus haute marche du Capitole. Reniant Jupiter et Minerve pour faire connaître les bienfaits de la croix du Christ, il fut attaché par la foule égarée au flanc d’un taureau qui n’avait point connu le joug, afin que la bête, lancée violemment sur les degrés de l’escalier, dispersât dans sa course les membres déchirés du cadavre et teignît les pierres de la pulpe chaude du cerveau déchiqueté» (Epist. IX, 16, trad. A. Loyen, CUF). 

     

    Le culte de saint Saturnin s’est répandu dans l’ensemble du royaume wisigothique de Toulouse (418-507), des deux côtés des Pyrénées. Après la bataille de Vouillé (507) et la conquête de Toul ouse par les francs (508), les églises vouées à Saint Saturnin s’implantèrent dans la partie septentrionale du royaume mérovingien. Les vainqueurs adoptèrent le grand saint martyr de la capitale déchue contre l’arianisme des wisigoths.

     La construction de l’actuelle basilique, chef d’œuvre de l’art roman, à partir du dernier tiers du IXème siècle, n’affecta pas la position du sarcophage, qui fut respectée, sous terre, dans la confession alors aménagée, sous le sanctuaire et la table d’autel de marbre consacrée en 1096 par le pape Urbain II.

     

    TOULOUSE - FETE DE LA SAINT SATURNIN - 29 novembre 2013


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    Trois journées exceptionnelles de rencontres, colloques, concerts, spectacle son et lumière honorées de la présence de M. Nunzi, maire de Moissac ; Mgr Bruguès, Archiviste Bibliothécaire de l’Eglise Romaine ; Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse et Mgr Ginoux, évêque du diocèse de Montauban.

     La journée du 22 novembre vit se dérouler un colloque organisé par la Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne et durant lequel intervinrent, outre son Président (le Père G. Passerat), nombre de chercheurs et universitaires ainsi que Chantal Fraisse, conservateur au Centre d’art roman de Moissac qui fit le point sur l’état des connaissances architecturales de l’abbatiale, des origines à nos jour. Cette abbaye, métropole de l’ordre de Cluny en Languedoc, est considérée comme le modèle le plus accompli des grands établissements monastiques du Moyen-âge. Le tympan du portail sud, chef-d’œuvre d’art roman, est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Une délégation de l’Ordre du Saint Sépulcre participait le dimanche 24 novembre à la messe solennelle présidée par Mgr Bruguès et concélébrée par Mgr Ginoux, office religieux qui marquait aussi la clôture de l’Année de la Foi voulue par le pape émérite Benoît XVI.

     Que recouvre exactement le terme de «Dédicace» ?

    La «Dédicace» se définit comme la consécration au culte d’une Eglise et sa dénomination c'est-à-dire son placement sous l’invocation d’un saint patron. Tel est le résumé que l’on peut faire de la consultation du Dictionnaire des Connaissances religieuses (Letouzey et Ané, Paris, [1925], fasc.VIII, col.726-736). La fête de la dédicace est donc la célébration de cette date-anniversaire, cette date pouvant être déplacée pour un motif exceptionnel tel la présence d’un invité de renom : c’est le cas présent, la consécration de l’abbatiale ayant eu lieu le 6 novembre 1063 et Mgr Bruguès étant spécialement venu du Vatican pour la circonstance.

      Dans le cours de l’Histoire la «Dédicace» revêtît différentes formes :

     Aux origines.

     Dans le IIIème livre des Rois, il est dit que Salomon ayant construit le temple du Seigneur, le temple de Jérusalem, il en fit la dédicace solennelle : «après convocation du peuple, les prêtres transportèrent l’arche d’alliance dans le saint des saints, Salomon y prononça une longue prière et bénit l’assemblée d’Israël». Les usages antiques, de la Grèce et de Rome, lors de la fondation des cités comportaient une prise de possession par les dieux assez ressemblante à la dédicace, les rites exceptés.

     Premières dédicaces chrétiennes.

    Celles connues suivirent immédiatement la paix constantinienne (Edit de Milan en 313) concernant les nouvelles églises. Ayant vaincu son rival Maxence en 312, l’empereur romain Constantin accorda la liberté de culte aux chrétiens sur le territoire de l’empire et leur restitua leurs biens donnant ainsi au christianisme une réalité sociale et religieuse. Les dédicaces consistèrent en la célébration, pour la 1ère fois, de l’eucharistie qui consacra l’autel et l’édifice, en présence d’évêques et d’un concours important de populations unies en pensées et en prières.

      Dédicaces en Orient.

    En 549, à Constantinople, fut célébrée la dédicace des Saints-Apôtres et la déposition des saints André, Luc et Timothée. L’évêque Ménas de Constantinople porté sur le char d'or impérial incrusté de gemmes portait sur ses genoux les trois reliquaires des apôtres et il célébra ainsi la dédicace. Dans ce cas, comme pour Sainte-Irène en 551, la dédicace de la Grande Eglise consista en une translation de reliques. Exception toutefois fut faite pour Sainte-Sophie, l’église du Verbe (Sophie, la sagesse incréée), où les reliques seront remplacées par l’Evangile.

    Dédicaces en Occident.

     Le rite romain : Il différa selon qu’il s’agissait d’église à reliques et d’églises sans reliques. Les églises sans reliques étaient situées «intra muros» car la loi romaine interdisait les sépultures à l’intérieur des villes, la consécration consistant alors en la seule célébration de la messe. L’église sans reliques n’en est pas moins consacrée à un saint qui est censé en faire sa demeure, même si ce saint est un archange (l’archange Michel pour la basilique romaine Saint-Michel). Les basiliques suburbaines seront elles édifiées sur les tombeaux des martyrs et les cérémonies de leur dédicace y revêtent un éclat particulier même s’il ne s’agit aussi que d’une messe. Nombre d’églises voulant posséder des reliques, et face à l’engouement populaire, on ne concevra pas d’église qui ne possède le tombeau d’un saint. A défaut de reliques réelles ou historiques (sang, ossements tels crâne, tibias, phalanges ou côtes par exemple) le rite romain acceptera la «depositio» de reliques représentatives telles les «brandea» ou étoffes mises en contact avec le corps du saint ou du martyr (en général son vêtement funèbre dont les plus célèbres restent le linceul et le suaire) ou les «pignora» telles ces ampoules contenant l’huile des saints martyrs reposant à Rome.

     Le rite gallican : La translation des reliques, comme à Rome ou à Constantinople, s’opérera avec magnificence. La dédicace gallicane se différencie toutefois par une série de rites où l’Eglise était traitée comme le Catéchumène, lors de sa préparation au baptême : onctions, prières consécratoires, actes de purification, signation par la croix de l’édifice, lustration du tombeau où les saints et martyrs doivent y faire leur demeure. Toutes opérations indispensables avant la célébration de la prise de possession de l’édifice par Dieu. Le fusionnement à partir du VIIIème siècle des rites romain et gallican donnera le pontifical actuel de la dédicace tel que codifié par le Droit canonique. L’office de la dédicace et les fêtes de la dédicace des églises propres, de l’église cathédrale et des basiliques sont régis par les lois canoniques incluses dans :

     

    • Le Codex Iuris Canonici (CIC de 1983-Eglises Latines) : cc. 1169, 1171, 1206, 1207.

    • Le «Code des canons des Eglises Orientales» (CCEO de 1990) : cc. 869, 871, 1018).

     

    L’anniversaire de la Dédicace d’une Eglise, ou «Jour natal», est à comparer à l’anniversaire de Baptême du Chrétien, le Christ prenant alors possession de l’une et de l’autre, à cette différence près toutefois que, si les hommes passent, les églises demeurent…. en principe !

     

     

     

    Didier NAUDIN

     Délégué diocésain de Montauban


  •  Depuis huit années, déjà, l’archiprêtre de la cathédrale Sainte Cécile, invite notre Ordre aux cérémonies de la Fête de Sainte Cécile, et de notre diocèse d'Albi. Comme chaque année, quatre chevaliers ont l’honneur de porter la chasse de notre Sainte, en procession lors de la grande messe solennelle, présidée par notre archevêque, Monseigneur Jean LEGREZ.

     

    FETES DE LA SAINTE CECILE 2013Cette année, 11 chevaliers et 5 dames ont répondu à l’invitation relayée par le responsable de la commanderie Saint Sernin. Après une cérémonie très solennelle et très priante, dans le cadre exceptionnel que nous offre la majestueuse cathédrale Sainte Cécile, nous avons partagé, dans la joie et la convivialité, le déjeuner traditionnel, au restaurant «Le Parvis», qui nous accueille chaque année. Nous avons eu le très grand plaisir, pour la première fois, d'avoir été rejoints (après leur service en paroisse), par les deux prêtres de notre Ordre : Messieurs les Abbés Michel CAMBON et Czeslaw SULKOWSKI.

     

    Un magnifique concert d'orgue et trompette avec Carine CLEMENT (titulaire de l’orgue de la chapelle des chartreux à Lyon) et Guy TOUVRON (trompette soliste international), a clôturé cette belle journée, de joie et d'amitié partagées entre les chevaliers, les dames de l’Ordre, leurs conjoints et amis. Avec nos très chaleureux remerciements à tous, pour votre présence et votre amitié fidèle, nous vous disons : «A l’année prochaine».

     

     

    FETES DE LA SAINTE CECILE 2013

     

    Joëlle & Bernard BONNET

     Responsable du Groupe du Tarn

     


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    Le 30 novembre, Catus a célébré la Sainte Geneviève. Pratiquement tous les chevaliers, impétrants, et sympathisants de la commanderie Sainte Foy étaient présents dans l'église Saint-Astier, auprès de Monsieur l’Abbé Michel Cambon, Aumônier du Groupement de la Gendarmerie.

     

    Geneviève, née vers 420 à Nanterre, fut consacrée à Dieu, dès l’âge de 7 ans, et à 15 ans reçue le voile des Vierges par l’évêque de Lutèce. En 451, à l’approche des hordes barbares d’Attila, luttant contre la panique qui s’était emparée de la ville, elle encourage la résistance des habitants par des paroles célèbres : «Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications», et réussit à sauver Lutèce. En 470, la ville est assiégée et ses habitants menacés de famine. Geneviève décide d'une expédition par la Seine jusque dans l'Aube, pour organiser le ravitaillement et, une fois encore, Lutèce fut libérée. Elle convainc Clovis, dont elle a toujours été une partisane, de faire ériger une église dédiée aux saints Pierre et Paul sur le monts Lucotitius et meurt, à l'âge de 89 ans, dans l'ermitage de Paris. Elle est enterrée, dans cette même église, aux côtés de Clovis et rejointe plus tard par la reine Clotilde, ses plus célèbres disciples. Son rayonnement a perduré, après sa mort, grâce aux miracles qui lui sont attribués. Elle est la patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes.

     

    A Catus, plus de 200 personnes ont assisté à cette célébration, parmi lesquelles se trouvaient Monsieur Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, Préfet du Lot, le maire Claude Taillardas, le colonel de la gendarmerie Laurent Thiry, le commandant Guerin de la Police Nationale, de nombreux élus, les membres du Groupement de gendarmerie du Lot et de la Compagnie de Cahors. Les personnels militaires d’active, réservistes ou retraités, étaient rassemblés, avec les membres de leur famille, les amis de la gendarmerie, et plus globalement toutes les autorités ou personnes avec lesquelles ces unités entretiennent habituellement des relations.

     

    La célébration était placée, cette année, sous le signe de la convivialité. Dans son homélie, Monsieur l’Abbé Cambon a délivré un message de sérénité et de confiance à l’adresse de l’ensemble des personnels de la gendarmerie, en rappelant : «Prendre Sainte Geneviève comme modèle, s’est retenir un des aspects de son engagement : l’obéissance à sa conscience, en se formant à sa conscience. C’est ainsi qu’éclairé par sa conscience et soutenu par sa Foi, on peut avec force se mettre au service des autres. Oui se mettre au service de la collectivité, tel est le message que doivent retenir nos Gendarmes et cette mission exaltante appelle de leur part beaucoup d’abnégation». L’organiste Jacqueline Apchie était accompagnée de musiciens gendarmes. Cette célébration conforte l'esprit de corps d'une institution militaire œuvrant au quotidien au service de la population, pour le maintien de la paix et de la sécurité publique.

     Après la messe, les autorités civiles et militaires, accompagnées de tous les participants, se sont rendues au Monument aux Morts pour y déposer des gerbes et se recueillir par une minute de silence, avant un traditionnel vin d’honneur.





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